Au réveil

Ecris

À quoi ça sert d’écrire si

ce n’est pour être sincère - ça s’insère

En sacerdoce ça sert d’os

En habits ça sert d’auto


Si ça pouvait servir

à quelque chose

Si ça pouvait servir

à te guérir


Plus tard


J’envie le temps

d’étancher le vent

l’autant

l’authentique – ça m’effraie


Respire ne parle pas

ne bouge pas

regarde autour de toi


Il faut vivre et ce temps

il t’attend

Il m’éprend il se méprend

Il aime à la folie

Il feint l’outrance

l’étonnement

à la fin, c’est quoi

ce tourment ?


Un jour peut-être, oui

Un poème par jour

ça serait mon don

de vivre

mon espace d’étonnement

entier sans tâche

sans place,

un placebo

placide et beau,

paisible ?


L’épais plutôt que la paix

L’épée non,

La passivité

C’est ce temps

Cet assourdissement

de tous les sens


Hier


La coriandre, pas le. Un asphodèle, pas une, c’est comme un Iris bien que ce soit une fleur.


La coriandre

t’entendre

tendre

Ce que j’aimerais

entendre ?

Le vert tendre

La menthe

L’aimant


L’âme ment ?

L’assemble, l’« a » semble

L’âme ours

La mousse


attendre

tendre

attendre


Épatant !

Epais et pattes

La palissade,

Une lapalissade


L’ appât lisse sad

Shade

  Sad Shadow

Sally said : sad

Shady blue

  Line blue

Lemon ligne

  limonade

Add shady lime

Not one

Just one limonade blue


Et quelques jeux de mots de saison, pour essayer de garder la bonne humeur en ces temps difficiles :

Au panier, nous avons des panais,

Des panais de la dernière pluie

Le printemps, c’est aussi l’époque du retour des mites au logis !